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Définitions

L’endométriose c’est quoi ?

Entete
10%

des femmes sont concernées par l’endométriose

25 à 30%

des femmes atteintes d’endométriose présentent des troubles de la fertilité

7 ans

Le délai moyen de diagnostic de l’endométriose

 

Définition et Origines

L’endométriose est définie par la présence de glandes et/ou de stroma endométrial en dehors de l’utérus, c’est à dire la présence d’endomètre qui ne se trouve pas à sa place habituelle (la cavité utérine)

Il s’agit donc d’une définition purement histologique.

La présence de lésions d’endométriose n’est pas systématiquement responsable de symptômes cliniques ou d’autres conséquences cliniques et donc n’est pas forcément pathologique.

On parle d’endométriose maladie lorsqu’il s’y associe des douleurs (urinaires, digestives, pelviennes…) et/ou une infertilité.

Elle nécessite une prise en charge lorsqu’elle a un retentissement fonctionnel (douleur, infertilité) ou lorsqu’elle entraîne une altération du fonctionnement d’un organe (les reins, la vessie, les ovaires…).

Concernant l’origine de l’endométriose, plusieurs théories existent et sont étudiées. L’hypothèse physiopathologique la plus solide est fondée sur la théorie du reflux menstruel.

 

Il s’agit d’une théorie qui envisage que des fragments d’endomètre viables sont régurgités, au moment des règles, au travers les trompes de Fallope, puis être déversés dans la cavité péritonéale, où ils s’implantent, se développent et parfois envahissent les structures pelviennes, comme dans le cas de l’endométriose profonde.

 

Référence HAS

Douleurs

L’endométriose peut être responsable de douleur et/ou d’infertilité

Localisations et Symptômes

Les lésions se trouvent le plus souvent dans la cavité pelvienne. Les lésions d’endométriose pelvienne profonde sont fréquemment multifocales et touchent principalement les structures suivantes : ligaments utérosacrés, cul-de-sac vaginal postérieur, vessie, uretères et tube digestif. Cependant des lésions peuvent se trouver dans la cavité abdominale, en regard des régions thoraciques (diaphragme, plèvre), mais aussi dans d’autres localisations plus exceptionnelles (cerveau, cicatrice pariétale).

On distingue trois formes principales:

  • L’endométriose péritonéale superficielle (ou péritonéale) désignant la présence d’implants d’endomètre ectopiques localisés à la surface du péritoine ;
  • L’endométriome ovarien étant un kyste de l’ovaire endométriosique, caractérisé par son contenu liquidien couleur chocolat ;
  • L’endométriose pelvienne profonde (ou sous-péritonéale) correspondant aux lésions qui s’infiltrent en profondeur à plus de 5 mm sous la surface du péritoine ou lorsque les lésions touchent la musculeuse des organes abdomino-pelviens, tels que le vagin, la vessie, l’uretère ou le tube digestif.

L’endométriose peut être responsable de douleurs et/ou d’infertilité.

Cependant, il n’y a pas de lien systématique et absolu entre l’endométriose, son étendue, son caractère profond ou superficiel et la symptomatologie clinique, que ce soit la douleur ou l’infertilité.

Les douleurs sont représentées par la classique triade :

dysménorrhée (douleurs pendant les règles),

dyspareunie profonde (douleurs pendant les rapports sexuels)

douleurs pelviennes chroniques.

D’autres signes fonctionnels coexistent souvent : digestifs ou urinaires par exemple. Le type des douleurs est corrélé à la localisation des lésions. Cependant la douleur associée aux lésions d’endométriose est multifactorielle (nociception, hyperalgie et sensibilisation centrale).

L’endométriose n’est pas systématiquement responsable d’une infertilité.

Elle est responsable d’infertilité chez 25 à 30% des patientes.

La prévalence et l’incidence de l’endométriose sont très probablement sous-estimées.

infertilité

L’endométriose n’est pas systématiquement responsable d’infertilité